Publi-rédactionnel réalisé en partenariat avec le Centre Scolaire Notre Dame.
Loin des clichés élitistes, l’école Sainte Bernadette (école maternelle et élémentaire) du Centre scolaire Notre-Dame de Nevers fait de l’inclusion et de la solidarité son véritable credo. Rencontre avec Marie-Jeanne Pelte, cheffe d’établissement de l’école Sainte-Bernadette.
Tout le monde peut-il prétendre à entrer à l’école maternelle et primaire du CSND ?
Marie-Jeanne Pelte : L’école sous tutelle des Sœurs de la charité de Nevers fait vivre le charisme de Jean-Baptiste Delaveyne, fondateur de cette congrégation. Ce charisme pourrait se résumer par : « C’est toi qui m’intéresses ». Quelles que soient les qualités, les défauts et l’histoire des enfants, nous les accueillons avec la même attention, y compris les enfants en situation de handicap. Pour ces derniers, nous avons un dispositif ULIS et une Unité d’enseignement externalisé (UEE) en lien avec l’IME de Marzy. Par ailleurs, chacun peut intégrer l’école, peu importe sa catégorie sociale et son parcours scolaire. Le dialogue débute dès l’inscription : je rencontre toutes les familles afin d’apprendre à nous connaître et présenter le projet éducatif de l’école.
Les écoles privées donnent parfois l’impression d’être un peu élitistes…
Au contraire ! Nous offrons un cadre bienveillant et structurant aux élèves, ce qui est propice aux apprentissages. Par exemple, nous avons mis en place un système de tutorat entre élèves : des élèves de CE2 ou de CM1 peuvent faire lire les enfants de CP, deux fois par semaine. Cela permet de donner le sens des responsabilités aux plus grands et de faire sortir la lecture du cadre de la classe. C’est très encourageant pour les enfants ! Côté inclusion, les élèves du dispositif ULIS ou UEE peuvent être inclus dans des classes ordinaires si leurs compétences le permettent. Les autres élèves de ces dispostifs peuvent, eux, mener des projets avec les classes ordinaires, comme des ateliers cuisine, musique ou science. Ils peuvent aussi devenir tuteurs de plus jeunes. L’école reconnaît ainsi les talents de chacun, un gage de confiance en soi car la valeur d’une personne n’est pas liée à ses résultats scolaires. Nous essayons aussi d’ouvrir les enfants au monde qui les entoure, à travers des activités et sorties sportives et culturelles, mais aussi par le biais de la pluralité des nationalités des enfants du CSND.
Une école catholique peut-elle accueillir des enfants d’autres religions ?
C’est même nécessaire ! Nous vivons ensemble des valeurs de partage, de respect et de solidarité, quelle que soit la religion des enfants, qu’ils soient athées, de confession musulmane ou hindouiste. Ceux qui ne sont pas catholiques assistent à des ateliers philosophiques pendant que les enfants catholiques se rendent à la catéchèse. Je crois qu’apprendre à vivre ensemble n’est pas lié à une seule religion. Il y a peu de temps, un élève de CE1 m’a dit :« L’école, c’est ma maison de la journée ». Cela montre bien à quel point les enfants s’y sentent bien. Chacun trouve sa place dans notre école car notre école donne sa place à chacun !
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