Originaire de la région parisienne, Rosemay Lejay a posé ses valises dans la campagne nivernaise au début des années 90. Amoureuse de la vie et des gens, passionnée d’arts et de spectacle, Rosemay Lejay dans la Nièvre est une militante au grand coeur.
Rosemay Lejay dans la Nièvre : Boulimique de la vie
Souriante, dynamique, positive, généreuse… Il y aurait tant d’autres qualificatifs du même acabit pour décrire la personnalité atypique de Rosemay. Elle assure, aujourd’hui la programmation du festival de spectacle vivant « Les Petites Rêveries*» qui se tient chaque année au mois de juin à Brinon-Sur-Beuvron, après en avoir été la régisseuse générale pendant une dizaine d’années.
Cette parenthèse bucolique, Rosemay Lejay dans la Nièvre en a eu l’idée il y a 17 ans avec son compagnon de l’époque, le comédien Manu Kroupit. « On sillonnait les festivals dans toute la France, on voyait des trucs incroyables, on voulait, on devait les partager. Le festival est né de la volonté et de l’union de personnes qui ne se connaissaient pas mais qui avaient envie que des choses se passent dans nos campagnes ».
J’aime la Nièvre, j’aime la Loire, j’aime les gens, j’aime la vie !
Militante et passionnée
À 52 ans, Rosemay a tiré un trait sur sa vie d’intermittente et posé ses valises à La Maison** pour endosser le costume de responsable de l’action culturelle. Un costume sur-mesure. « J’en avais un peu marre des machines. Je préfère travailler avec et, pour les gens ». Une révélation née alors que Jean Bojko lui avait confié les clefs du Camion de la Tournée d’Alimentation Générale Culturelle. « C’est la culture à domicile, chez les gens, dans leurs maisons, leurs cours. Et quel plaisir de voir les gamins s’éclater devant un spectacle ».
Femme de défis, Rosemay Lejay dans la Nièvre en aura relevé plus d’un. Maire de la commune de Taconnay pendant dix ans, elle sera une opposante farouche à la fermeture de la maternité de Clamecy signant, notamment, un arrêté qui interdisait aux femmes de
sa commune de tomber enceintes car la maternité allait fermer. Une action forte. Culturel ou sanitaire, rien ne justifie qu’il y ait un désert n’importe où en France. « L’humain doit être notre préoccupation première. En tous cas, c’est la mienne ! ».
* du 6 au 9 juin à Brinon-sur-Beuvron. **Maison de la Culture de Nevers et Agglomération