Les campings GCU font rimer vacances moins chères avec solidaires

Reportage réalisé en partenariat avec GCU

Vous rêvez de vacances conviviales, nature et pas chères ? Le Groupement des campeurs universitaires de France (GCU) propose des séjours au camping fondés sur la rencontre et la solidarité, ce que nous explique son vice-président, Didier Bonnaire.

Comment fonctionnent les campings GCU ?

Didier Bonnaire : C’est d’abord une philosophie de vacances non marchande ! Depuis 1937, le GCU fonctionne sur la base du bénévolat et de la participation des campeurs. À partir du moment où l’on reste plus d’une nuit dans l’un de nos campings, il faut s’acquitter de son « service de jour » à renouveler toutes les 21 nuitées. Cela consiste à tenir le bureau d’accueil pendant deux heures et nettoyer ensuite les sanitaires avec les autres familles de service. Donner un peu de son temps reste la contrepartie de tarifs aussi compétitifs. Passer trois semaines dans un camping GCU correspond à environ une semaine dans un de ces grands campings avec animations. Ce qui ne nous empêche pas de proposer des campings avec piscine et activités !

Qu’apporte le fait de participer à la vie du camping ?

Être accueilli par d’autres campeurs favorise immédiatement les échanges et la convivialité. Et avoir à prendre soin des parties communes favorise le respect et la solidarité. A 3-4 ans, mes enfants avaient déjà le réflexe de passer la raclette en sortant de leur douche ! L’éducation des plus jeunes au respect d’autrui reste d’ailleurs une de nos valeurs fortes.

Comment parvenez-vous à mettre en place un tel dispositif ?

Le « conseil des campeurs » qui se tient chaque lundi dans chacun de nos campings est fondamental. On y fait le point sur la semaine écoulée et on attend les volontaires pour faire partie du prochain « conseil ». Il se constitue au minimum d’un délégué, d’un trésorier, de leurs adjoints, et d’un référent unique à la sécurité, en lien avec les autorités locales. Parallèlement, un délégué de terrain bénévole local est chargé à la morne saison de préparer le camping pour l’ouverture. Cette organisation permet une gestion autonome et efficace de chaque camping.

À qui s’adresse ce type de vacances ?

Ces séjours plaisent aux campeurs qui cherchent des vacances à échelle humaine, à l’opposé des campings munis d’un parc aquatique, d’un supermarché et d’une discothèque. Ils sont faits pour ceux qui ont besoin de se ressourcer, de se cultiver – chaque camping possède sa bibliothèque – et/ou de se dépenser. Si parfois des prestataires sont sollicités, les animations et activités sportives sont toujours à l’initiative des campeurs. « Soyez acteur de vos vacances » est d’ailleurs notre slogan ! Enfin, nous aimons la spontanéité qu’offre le camping, nous refusons le « tout réservable ».

La tendance semble être au retour à la nature.

Oui et, depuis la crise sanitaire, cette envie de vacances simples et authentiques est encore plus forte. Ce qui n’empêche pas le confort et la diversité ! Nous avons une offre de mobil homes, un camping situé dans un village naturiste ainsi que deux caravaneiges ouverts l’hiver en montagne, et quelques campings accessibles en saison creuse. Nous remarquons que les manières de voyager et les lieux de villégiature évoluent : chez GCU, la côte méditerranéenne est aujourd’hui moins prise d’assaut. Le réchauffement climatique n’y est pas pour rien. Mais je crois aussi beaucoup en la curiosité de nos campeurs !

Infos pratiques : Pour toute demande de renseignement, vous pouvez joindre Jean-Pierre Robillard, correspondant territorial de la Nièvre, par mail robijpmi@orange.fr ou Didier Bonnaire, vice-président du GCU, au 06 88 41 23 11. Plus d’infos sur gcu.asso.fr.