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À La Charité, le basket est plus qu’un sport

La Charité Basket - Photo Koikispass
La Charité Basket - Photo Koikispass

Más que un club (plus qu’un club) : telle est la devise du FC Barcelone qui pourrait s’appliquer également à La Charité Basket 58 en son antre du gymnase Georges-Picq où se mélangent toutes les générations lors des soirées de l’équipe première en Nationale 2. Une ambiance qu’est allé goûter Renaud Charles pour Koikispass.

Il est 19 h 45 samedi 25 février. Depuis le parking plein à craquer du gymnase Georges-Picq, les spectateurs sont accueillis par le flow de Snoop Dogg et son tube du siècle dernier (mais qui n’a pas pris une ride), What’s My Name. À l’intérieur, l’échauffement a commencé. En cette soirée d’hiver, La Charité Basket 58, alors avant-dernier de sa poule de Nationale 2, va tenter de renverser le deuxième du classement, le Wosb (l’acronyme du Wasselonne Otterswiller Saverne Basket).

Dans leur antre, les Charitois enchaînent les victoires depuis janvier (trois d’affilée). L’effet sixième homme ? C’est ce que nous allons vérifier. Comme le laissait présager le parking, la salle est bien remplie mais il reste tout de même quelques places, toutes en catégorie VIP. D’ailleurs, il n’existe pas d’autres catégories. Loin des salles NBA qui empilent les fans jusqu’au ciel, Georges-Picq les place au plus près du parquet et de l’action (à tel point qu’une annonce sera effectuée à la mi-temps pour demander au public de ne pas traverser le terrain pour éviter de vilaines traces de semelles).

Tout comme les tribunes qui font corps avec le plancher, les prix des billets sont loin de crever le plafond. Là où il faut débourser jusqu’à 8 000 dollars en NBA pour être aux premières loges, les tarifs vont de 0 (pour les enfants jusqu’à 5 ans et les licenciés du club) à 6 €. Imbattables, à l’image des joueurs charitois en ce début 2023 sur leurs terres.

Un melting-pot de générations

Dans le public, tous les âges sont représentés et l’ambiance s’en ressent. Une jeune spectatrice pousse un cri strident pour déconcentrer le lancer franc d’un joueur du Wosb (en vain), des enfants improvisent des chorégraphies dans les gradins au son de la playlist (plutôt rap français et US) diffusée à chaque temps mort, les plus aguerris commentent le match et tout le monde pousse à l’unisson lorsque l’équipe en a besoin. En cas de somnolence collective, le speaker (qui encourage les joueurs par leur prénom) est là pour donner le ton, de même que la mascotte, Sammy, déguisée en lion aux couleurs du club.

Sur le terrain, le spectacle est au rendez-vous. Le match est serré, le jeu rapide, l’adresse aux tirs plutôt bonne. La proximité des tribunes avec le terrain permet l’immersion la plus totale : on distingue les expressions des joueurs, on les entend, on se délecte de leur gestuelle. Ce n’est d’ailleurs pas la seule chose dont on se délecte. À la buvette, on peut s’offrir pour trois fois rien quelques douceurs préparées par les bénévoles du club : gâteaux, crêpes, sandwichs, tout est fait maison. Georges-Picq sait recevoir. D’ailleurs, on n’y vient pas juste pour consommer un match. À des années-lumière du sport spectacle (même si, côté spectacle, le jeu n’en manque guère ce soir-là), on participe à un projet qui mélange les genres et les générations.

Une place publique autant qu’un terrain de sport

À la mi-temps, les deux équipes sont à égalité (elles vont se tenir au score tout du long). Quand le match reprend, quelques enfants retardataires, crêpes à la main, regagnent leurs places en longeant la ligne de touche. On est autant sur une place publique qu’autour d’un terrain de sport. Ça tombe bien, c’est aussi cela qu’on est venu chercher. Lorsqu’un joueur tombe, c’est un jeune du club qui vient donner un coup de serpillière pour essuyer la transpiration. Quand à la fin la victoire est là (ce qui fut le cas contre le Wosb après deux dernières minutes épiques), le public se regroupe autour du terrain pour un tour d’honneur des joueurs. Il est 21 h 40, la soirée s’achève, sauf pour ceux qui voudraient refaire le match au comptoir de L’Antre Pot’s ou autour d’une table chez COM’ Chez Nous. Pour les sorties sportives du samedi soir, La Charité se situe dans le haut du panier…

Infos pratiques : Centre sportif Georges-Picq, rue de Bel Air, La Charité-sur-Loire. Prochain match de La Charité Basket 58 : samedi 11 mars à 20 heures. Le calendrier est à retrouver sur resultats.ffbb.com/championnat. Tarifs : 6 € (adultes), 4 € (étudiants, chômeurs, licenciés FFBB, personnes à mobilité réduite), 2 € (enfants de 6 à 12 ans inclus), gratuit (enfants jusqu’à 5 ans inclus, licenciés du club). Plus d’infos sur Facebook

Renaud Charles

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Ecrivain, musicien et compositeur, Joseph d’Anvers a passé son enfance et son adolescence à Nevers. Dans son dernier roman, “Un garçon ordinaire”, sorti en poche...

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